
Le Convent de 1955 décida la
création d’un centre de documentation du Grand Orient de
France doté d’un bulletin. Le premier numéro, de pagination
modeste, parut en 1956. Destiné aux seuls membres de
l’obédience il se présentait comme une suite de fiches de
lectures.
En 1965, le bulletin prend le nom d’Humanisme
qui se transforme
en Humanismes
et redevient
Humanisme.
A partir de 1972, Humanisme
est mis en vente
dans les kiosques. Des numéros spéciaux paraissent, le
format se modifie, des rubriques se créent, l’iconographie
se développe ; des signatures apparaissent.
Dans le même temps, des colloques, des tenues ouvertes au
public, des journées d’études et des tables rondes ont lieu
qui contribuent au rayonnement de l’obédience et de la
revue.
Les auteurs qui écrivent dans Humanisme
ne sont pas tous
francs-maçons, et relèvent pour ceux qui pourraient l’être
d’obédiences différentes.
Philosophie, analyse sociétale, portraits, mémoire,
sciences, culture et création artistique, histoire et
actualité de l’obédience et de la franc-maçonnerie sont les
rubriques permanentes de la revue.
Créée le 15 septembre 1864 à
Londres par un groupe de francs-maçons français exilés par
le régime despotique de napoléon III, la Chaîne d’Union
n’en devint pourtant pas moins que l’un des plus grands
journaux maçonnique du XIXe siècle. Arrêtée en 1890,
reprise en 1934, suspendue durant l’occupation, elle
reparaît jusqu’en 1963.
En 1982 le Grand Orient de France décida de relancer la
revue. Aujourd’hui LA CHAÎNE D’UNION est la plus ancienne
revue maçonnique française encore en parution. Editée par
le Grand Orient de France, première obédience maçonnique
française par le nombre de ses adhérents et par son
ancienneté, les articles que contient LA CHAÎNE D’UNION
sont pourtant rédigés par les membres de son Comité
Editorial qui est composé de sœurs et de frères relevant de
diverses obédiences françaises.
LA CHAÎNE D’UNION traite de sujets d’ordre symboliques,
philosophiques ou historiques. Elle publie aussi des
entretiens avec d’éminents représentants de la pensée
contemporaine.
Cette
revue s’applique à être fidèle au projet défendu depuis
plus de 30 ans: l’étude du fait maçonnique dans son
intéraction avec l’histoire politique et sociale.
Soucieux de travailler des domaines peu exploités, la
rédaction de Chroniques d’histoire maçonnique s’efforce
aussi de rendre compte des liens entre la franc-maçonnerie
et les milieux culturels.
Les dossiers s’attachent à restituer les sources, le
contexte idéologique ... et la difficile application sur le
terrain.
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